Ponts, kérosène et pessaires (2/3)

Plusieurs semaines se sont écoulées tranquillement depuis le début de ma mission au PaysDesFous. On a enfin l’autorisation tamponnée de passer ce fameux pont et les nombreux autres pour travailler EnFace. Enfin EnFace, c’est loin : on va aller s’installer provisoirement dans un centre de santé désaffecté.

 À 12 heures de marche, dans les montagnes.

Ou de cheval. Je n’en ai jamais fait, DocteurBelge non plus, ça tombe bien. Jusqu’à récemment, jusqu’à aujourd’hui inclus, plutôt, en rencontrant mon futur fidèle destrier, j’avais peur des chevaux. Trop grand, trop grande bouche, trop haut, trop fort, trop tout, comme animal. Mais ces 12 heures de trajet sont sur un petit chemin bucolique, pierreux, instable, une succession de montées et de descentes vertigineuses, deux cols, et je me suis bêtement blessée au niveau d’un genou, il y a 2 mois, et c’est encore un peu sensible. Même en dehors de ça, on est à 3.000m d’altitude et plus, on a tous une forme physique correcte mais aucun de nous n’est un randonneur régulier, ça va être bien de pouvoir s’assoir, même sur un mammifère trop haut et qui bouge. Et qui tourne la tête vers nous, ouhlala. Oui, je sais, ce n’est pas rationnel. L’idée est aussi d’être tous opérationnels dès le lendemain matin, qu’on ait des courbatures-de-cheval ou des  courbatures-de-marche.

En fait, les beaux tampons sur notre papier, même si ils sont nombreux, tous dans le bon ordre et au bon endroit, youpi, ce n’était pas le plus compliqué à obtenir. Longtemps, ceux d’en face ont menacé insisté pour que le médecin de l’expédition vienne avec eux sur le champ de bataille. Pas comme invité, on s’entend, plutôt comme otage, comme allié de la révolution. Parce que si tu n’es pas pour nous, tu es forcément contre nous, camarade. Logique, pour eux. Ça pose un « petit » problème de neutralité, et ça a mis beaucoup, beaucoup de temps et le palabres pour faire comprendre que oui, nous viendrons soigner les gens dans les zones D’EnFace, même loin, y compris les combattants blessés ou malades, mais qu’il faudrait venir dans notre centre de santé, où nous verrons les patients par ordre de gravité et que NOUS allions décider de quand, où, comment, en fonction des besoins. Pfiouuuu. Et que nous ne prendrons pas part  au conflit, et nous resterons neutres. Ça a l’air d’un pléonasme, dit comme ça, et pourtant ce n’était pas gagné. Et ça ne l’est toujours pas complètement, d’ailleurs. Je sais que ça va être une grande partie de mon travail, et qu’ils ont la réputation de convoquer une réunion quelque soit l’heure du jour ou de la nuit.

En échange, on donnera du matériel de pansement, des antalgiques et antibiotiques pour que leurs soignants s’occupent des blessés avant transfert si nécessaire. Des mois de discussion, dans le secret, sans aucune garantie que ça fonctionne. On est au taquet, aucune idée de ce qu’on va trouver dans les montagnes, mais tous envie d’y aller enfin.

J’ai pris le temps de discuter longuement avec GrandChefExtra de la capitale, et surtout avec DocteurBelge. Pour qu’on soit bien d’accord et transparents sur le niveau de risque, notamment d’enlèvement parce qu’il est le premier concerné. ChèreCollègue désapprouve, vu que ça n’arrivera pas, bien sûr, et que ça ne sert à rien de l’inquiéter si ça arrive. Trop génial, et adulte, comme approche. DocteurBelge est enthousiaste, chouette docteur, il a juste peu d’idée de comment se passe une mission « normalement ».  Je veux dire pas au PaysDesFous.

Il a ma parole que je ne le laisserai pas tomber, qu’une fois dans les montagnes je continuerai à expliquer notre rôle, nos limites et notre éthique. En rigolant à moitié je lui explique que je vais être tellement pénible avec eux qu’ils n’auront plus du tout envie de nous kidnapper. Je ne peux pas lui garantir à 100% que tout ira bien, parce qu’il y a une part d’inconnu, mais qu’il y a toutes les chances qu’on trouve plein de gens à soigner, qui n’ont pas vu un médecin depuis 10 à 15 ans, par exemple. Et que si notre présence ne sert à rien, au moins on le saura, et on rentrera, on aura essayé de les aider. Je l’aime bien, il a vraiment un bon fond et il a un bel engagement, sincère, et j’ai peur pour lui quand-même, un peu. Il me fout la trouille, à me faire confiance, quoi. En fait je me sens un peu comme si j’avais piqué des chaussures bien trop grandes pour moi, je vais bientôt me vautrer en beauté.

Mais si on ne fait rien, ça n’a aucun sens d’être là à l’hôpital à attendre des malades qui se feront racketter ou tirer dessus, ou qui ne viendront pas. Ou de soigner surtout des malades de PetiteVille, qui ne sont peut-être pas ceux qui sont le plus privés d’accès aux soins à cause de la guerre.  Il accepte de venir dans la montagne, il n’a pas l’air d’avoir peur, mais je ne sais pas si il dort bien la nuit, avant le départ. Il sait qu’il peut changer d’avis à tout moment, qu’il n’a pas à sentir de pression si il ne le « sent pas », ou plus. On échange aussi avec nos traducteurs respectifs, parce qu’ils viennent de la capitale et que le FarWest, ça peut faire peur, à juste titre, en plus. Ils sont assez fiers de faire partie de l’expédition. « Mon » traducteur s’occupera aussi de  la partie logistique du centre de santé, il révise ses livres, il imprime des documents, il est déjà à fond.

On passe les jours suivants à préparer nos listes de médicaments, de matériels de pansements, de matériel médical, à évaluer notre potentielle consommation journalière pour environ 200 patients par jour, à la louche, à emballer le tout dans des grands sacs, puis dans des cartons, et enfin à peser, rééquilibrer et faire l’inventaire de chaque boite.  Ces cartons seront notre seule possibilité d’avoir des médicaments ou du matériel pour travailler, une fois sur place. Et même si les porteurs qu’on va embaucher sont expérimentés et viennent des montagnes, on peut toujours perdre un précieux carton dans un ravin. On prépare aussi des boites de secours, qui seront envoyés avec d’autres porteurs dans quelques jours si on se retrouvais en rupture de stock. On emballe aussi ce qui sera notre boite d’urgence, en cas de blessure d’un de nous dans l’équipe.

Pendant quelques jours je me réveille en pleine nuit pour noter dans mon cahier tous les « oh, merde, on a oublié ça, ouhlala! » On prépare enfin notre sac d’effets personnels, réduits au strict nécessaire, avec du chocolat quand-même, sinon la vie est trop triste, sac de couchage, matelas qui semble fin et  inconfortable, lampe frontale, piles, contrats de travail, argent liquide, fiches de paie pour les infirmiers, les aides et le cuistot qu’on va embaucher, et payer les quelques bassines, seaux, balais, pichets qu’on achètera sur place, et tous les « au cas où ».

8 porteurs, 130 kg de matériel soigneusement pesé et sélectionné, médicaments, pansements, chlore pour l’eau, sacs à dos, DocteurBelge, nos 2 traducteurs, 4 chevaux et leur « horseman », et moi-même, tous identifiés soigneusement par des Tshirts et gilets écrits en gros et en langue du PaysDesFous, le premier cheval est même recouvert d’un drapeau, une vraie DreamTeam! Il est 5 heures passées, le jour se lève, photo de groupe, sourire généralisé et sincère. On démarre en blaguant et pariant sur qui sera le premier a avoir mal aux pieds. Ou combien de temps le cheval de TraducteurDuDocteur, ce dernier étant plutôt joufflu de partout, va tenir. Dakota (oui,  et c’est le nom du cheval de Calamity Jane, aussi, on fait ce qu’on peut hein) a l’air sympa et brave, finalement, maintenant qu’on entame la première montée.

Trois montagnes à gravir et à redescendre, deux longues vallées, des ponts plus ou moins étroits suspendus au dessus des rivières (très haut, hein, au cas où vous en douteriez, traitement gratuit du vertige ou pisser dans son froc, au choix), tous piégés par des grosses bombes, des falaises à couper le souffle de peur parce que le chemin glisse. Voilà le programme du jour. 

Sur le pont le plus haut, qui est aussi le plus étroit, et c’est quand-même bien dommage, je marche devant Dakota, en le tenant par la bride. Je lui répète « Allez, t’inquiète pas, mon vieux, n’aie pas peur, ça va, douuuucement, on y est presque… ». En français, bien sûr. On va mettre ça dignement sur le compte de l’altitude.

C’est parti, quoi, pour 10 à 15 jours de consultations, on verra, au milieu de rien, sans électricité, au bout d’un chemin dans les montagnes. Il y a un petit coin de mon cerveau qui se demande si c’est bien raisonnable ou si c’est déjà aller trop loin, tout ça, mais je le fais vite taire. Parce qu’après ce petit coin de cerveau va enchaîner sur tout un tas de « ahaha, la grosse maline, et comment tu comptes faire cocotte si ça merde, hein? ». Je le connais, ce coin-là, et ce n’est pas le jour pour me casser les pieds.

J’emporte un téléphone satellite, avec ses panneaux solaires, pour donner régulièrement notre position à GrandChefExtra de la capitale et des nouvelles chaque soir. Au contact après les 2 premières heures de marche il nous dit « Allez, M**DE, les loulous, vous me tenez au courant, d’accord? Et faites pas de blagues, hein! » Ce téléphone satellite a fait l’objet de plusieurs jours de palabres avec ChèreCollègue, qui a accepté en renâclant que j’en prenne un avec nous, après pression des GrandsChefs de la capitale. Ce sera notre seul moyen de communiquer avec le reste du monde de l’équipe restée à la capitale ou a PetiteVille. Pour annoncer les stocks de médicaments à sec, les problèmes éventuels, les malades graves envoyés (à pied hein) vers l’hôpital par exemple, ou le flacon de crachats de MonsieurTuberculeux. Reste à ne pas se le faire chiper par nos chers AmisKakis. Révolutionnaires ou non, ils adorent ce genre de gadget très cher. C’est vrai qu’ils trouvent ça bien pratique pour organiser leur renseignement militaire et plus si affinités, et ce n’est ni l’idée, ni le moment. En plus, je me ferais encore engueuler par ChèreCollègue, j’ai eu ma dose, merci bien.

En route ça rigole quand le chemin est soudain plus facile. Sur l’avantage d’être une fille lors de l’utilisation prolongée du cheval, sur le paysage hallucinant de beauté aussi. DocteurBelge se demande si à la fin de la mission il va falloir rembourser, tellement on se sent chanceux d’être là. Des buffles, des rizières, de rares arbres, des à-pics, des lacs, des rivières où si on en avait le temps ça ferait longtemps qu’on y aurait piqué une tête. On s’arrête pour déjeuner dans un village, dans l’auberge de la famille d’un des porteurs, riz, lentilles, galettes, yaourt de buffle qui pétille encore, pas grave on a super faim. Courte discussion courtoise autour du thé avec un vague sous-chef militaire des EnFace, sur notre présence, il n’était pas vraiment au courant de nos dates. Salut et bénédiction militaire, il a tout compris à la neutralité, il promet d’assurer notre sécurité. Ah ben super, tiens, et c’est vite reparti.

Le chemin est long, vous l’avez compris, ça laisse le temps de réfléchir à la suite, et 12 heures plus tard on arrive fourbus, rouges de soleil, couverts de sueur de cheval et divers liquides équins, puants, poussiéreux, contents (niveau expert de l’euphémisme débloqué) d’arriver enfin à destination. Dakota et ses copains sont fumants de transpiration, ils s’arrêtent avec insistance à chaque touffe d’herbe coriace, il est temps qu’on arrive pour eux. Les porteurs accélèrent, ils ont hâte d’arriver aussi. Même si on a limité le poids des cartons, ben c’est lourd quoi. On se sent un peu comme des héros très provisoires de la montagne, on l’a fait!!

Moitié à pied, moitié à cheval, complètement claqués, on rencontre l’infirmier du centre de santé, aux champs, normal, dans la dernière côte. Ça fait longtemps qu’il ne voit guère qu’un à trois patients par jour. Il nous ouvre les portes de nos quartiers, dans la cour du centre de santé, situé à l’entrée du village, sur un promontoire avec une vue plongeante sur la rivière à… je ne sais pas combien de centaines de mètres en bas, beaucoup quoi. Les murs portent encore les traces de sa position militairement stratégique quand l’armée gouvernementale a perdu la région. Deux des murs ont été salement mitraillés, ça semble ancien.

Une jolie femme, la soeur d’un des porteurs, nous attend accroupie dans la cour pour se proposer comme cuisinière. Adoptée! Embauchée plutôt, pour 2 repas par jour pendant 2 semaines pour nous quatre, la vaisselle et la lessive. Les traducteurs expliquent ce qu’ils aimeraient au menu et négocient les prix. JolieCook sourit en se cachant le visage, il y aura donc du riz, des lentilles et des galettes qui nous attendent chaque matin avant 8 heures et chaque soir à 19 heures. De toute façon, il n’y a que ça. Super, alors.

On installe notre chambre bivouac, nos matelas et sac de couchage au sol en terre battue. On empile nos cartons de médicaments et matériel dans ce qui sera aussi notre bureau. Je paie et remercie les porteurs, les messieurs des chevaux, ils nous regardent comme si on était un peu fous de s’installer là pour la nuit.

Le plus âgé des propriétaires des chevaux, qui a veillé cent fois que Dakota ne tombe pas avec moi dans le ravin,  bafouille un « merci » dans sa langue. Dans mon langage approximatif du PaysDesFous, je lui demande « Merci pour quoi? ». Dans sa réponse je reconnais juste  » le docteur…les médicaments… les petits enfants…malades…ici » et j’ai beaucoup un peu moins mal à mes quadriceps et aux fesses, d’un seul coup. L’infirmier envoie des gars nous chercher des seaux d’eau du ruisseau pour la douche. Un trou dans le plancher d’un cagibi, les toilettes, pour être précis. Home, sweet home. Personne n’est vraiment en état pour une courte réunion de préparation pour organiser la journée de demain, je fais juste un tour des locaux du centre de santé avec l’infirmier pendant la douche des gars. Je ne suis pas pressée pour la mienne, glacée, même si je dégage une odeur de cheval chaud à 200 mètres.

On retouve JolieCook dans sa cuisine, pour son premier « Dinerrrr is rrrready » (« le rrrrepas et prrrrès ») d’une longue série. Dis comme ça, ce n’est pas trop parlant, mais si vous aviez le son et l’image de sa tête souriante et dodelinante ça serait plus facile pour vous. On est tous assis par terre dans la pénombre, à la lueur du feu dans une toute petite pièce en boue séchée, pour manger notre RizLentillesGalettes du premier soir. Avec les mains, enfin la main droite, sauf DocteurBelge qui a amoureusement conservé son instrument préféré : une fourchette d’avion,  et qui embrocherait avec quiconque penserait lui voler.

On en est à essayer de repérer les cailloux qui croustillent sous la dent avec nos lampes frontales, quand les grands chefs militaires et civils d’EnFace entrent pour une réunion improvisée. JolieCook les sert aussi, eux aussi ils croutchecroutchent des cailloux aux lentilles en parlant. Ils ont appris notre arrivée et veulent savoir quand on va commencer, ils ont des combattants à nous montrer. Pas blessés, pas graves, mais besoin de consulter avant de retourner faire la révolution, quoi.

Après les présentations et les discours d’usage, j’explique que sauf mauvaise surprise, demain on installera le centre de santé, tous les postes de soin et on recrutera le personnel nécessaire pour  commencer le surlendemain. J’adoucis leurs gros yeux en expliquant que DocteurBelge verra leurs gars, c’est d’accord, mais qu’il faut aussi nous laisser voir les enfants et les autres malades si ils sont plus gravement malades, qu’on a déjà expliqué ça. Ils ont l’air satisfaits, je leur donne rendez-vous même endroit, même heure, même menu, pour qu’on se reparle dans 48 heures, avant si besoin. Que je compte sur eux pour nous assurer toute la tranquilité nécessaire aux préparatifs pour qu’on puisse sans encombre soigner les gens. Ils repartent fiers comme des paons, on rentre au centre de santé, soulagés de ne pas leur avoir déplu d’emblée. On a hâte de d’abord de ne plus avoir mal aux jambes, et de pouvoir commencer, enfin.

Promis, je vous raconterai, dans le prochain -et dernier, promis- épisode.:)

[edit du 16/03/2013 : la suite est disponible ici]

19 réflexions sur “Ponts, kérosène et pessaires (2/3)

  1. Beatrix dit :

    la suite! la suite! la suite!!

  2. PMIssime dit :

    Arrg Tu peux pas t’arrêter là!! ;)) vite la suite!

  3. PurpleNessa dit :

    Je suis écroulée par « eux aussi ils croutchecroutchent des cailloux aux lentilles en parlant » il FAUT que « croutchecroutcher » rentre dans le Larousse 2014 !!

    Quand je te lis je me dis que t’es dingo de lancer des idées pareilles : et si ça se passe mal, hein, le retour c’est pas un billet d’avion, c’est de nouveau le-cheval-les-ravins-les-rizieres-le-soleil-les-courbatures ! Mais heureusement qu’il y en a des gens comme toi ;)
    Du coup, Super hâte de savoir la suite !!

    • SophieSF dit :

      Oui, bon croutchecroutcher c’est pas gagné pour le Larousse, mais si ça passe ça fera un pur score au Scrabble!;)
      Oui bon, j’étais plus jeune (qui a dit « ah ben ça s’est vu, hein! »??)
      Plus sérieusement, les décisions d’y aller ou pas, tout ça ont été prises à plusieurs, tous les grands chefs ont approuvé, nous aussi, mais vrai qu’en cas de pépin c’était un peu rock n’roll… C’était un peu extrême, quand-même, pas faux!:)

  4. One Day ... dit :

    Ton enthousiasme est tellement communicatif ! Je suis une fois de plus scotchée épatée et admirative .
    Si seulement tous les passionnes comme toi venaient nous raconter ça dans nos vies, nos écoles , nos banlieues …
    Nous nos petits maux, nos gérémiades, et nos insatisfactions chroniques.
    Te lire remet les idées en place et surtout les priorités !
    J ai hâte de lire la suite
    Des photos c est possible ?
    À bientôt

    • SophieSF dit :

      C’est vrai que c’était très porteur, on avait tous super envie de le faire! (même si après on avait aussi tous des courbatures et mal aux fesses hein;))
      Les photos c’est un peu délicat, rapport à l’anonymat, notamment, mais j’essaierai de trier les vieux trucs et d’I je trouve des paysages chouettes promis je ferai un édit:) J’ai pris très peu de photos et je n’ose pas utiliser celles des autres sans leur autorisation, pas très honnête quoi:s

      • One Day ... dit :

        Je comprends pour les photos, je pensais plus aux paysages ou aux lieux , bien entendu il ne faudrait pas que ce soit dangereux pour qui que ce soit, ou intrusif, ni porter atteinte à la vie privée.
        Ceci dit tu décris très bien, tu m as ouvert l appétit j ai eu envie d en voir plus !
        À bientôt

  5. Félicie dit :

    Ouah ! Ça prend aux tripes. Ton récit donne la chair de poule. C’est très bien écrit en plus, tu as beaucoup de talent. On attend la suite avec impatience !

    J’admire sincèrement ton courage, vraiment :o) merci.

    • SophieSF dit :

      Ouh et bien je prends je compliment et je le mets sous mon oreiller pour les jours moins fastes;) Merci!
      Pour le courage, je sais pas, je ne pense pas en avoir plus que d’autres (plutôt moins parfois, en tous cas), c’est juste la réaction normale humaine à une situation très anormale, je crois pas être si « bonne personne » que ça. J’ai souvent pensé que « n’importe qui mis dans la même situation ferait plus ou moins la même chose »(sauf lâcheté ou égoïsme pathologique, on s’entend)
      Merci beaucoup pour ton commentaire!:)

  6. le dinosaure dit :

    Ah non! on s’arrête pas comme ça, pas quand ça devient franchement palpitant!
    La suiiiiiiiiiiiite! Viiiiiiiiiiiiiiiiite!

  7. fredledragon dit :

    Géniale, j’avoue que de savoir qu’il ne reste qu’un seul épisode est un peu triste, ça sent déjà la fin alors que ça partait si bien…

    • SophieSF dit :

      Merci!:) Il y aura d’autres aventures après la fin de celle-là. Mais x’est vrai que c’était chouette et même si il y avait aussi beaucoup de trucs de zinzins, j’ai eu une sorte de vrai « mal du pays » en rentrant de cette mission, aussi, comme un vide passager…sauf la bouffe;)

  8. Cath dit :

    Oui moi aussi je suis haletante… Et puis je réfléchis et je me dis : je ne lis pas un polar, je lis une tranche de vie. C’est presque indécent de réclamer la suite ! Mais forcément, c’est tellement bien écrit qu’on a l’impression de lire un roman…

  9. Véronique dit :

    Un seul mot me vient : Respect.
    Et dire que je rouspète quand je n’ai plus de ketchup….
    Blague mise à part, Cette tranche de vie nous permet de relativiser et surtout de prendre conscience de la chance qu’on a d’être simplement né « du bon coté »… qu’a t’on fait pour ça ? rien.
    Qu’ont-ils fait pour « mériter » ça ? rien.
    Encore heureux que des gens comme toi leur montre que le genre humain a aussi de bons cotés.
    Merci pour ce riche partage…

  10. 0xymore dit :

    « contents (niveau expert de l’euphémisme débloqué) »
    Ahahahah ! :D

    Et pourquoi « -et dernier, promis- épisode » ? On n’a pas envie, nous, que ce soit le dernier. On en redemande !

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